Il vous emmène en voyage au coeur du terroir, avec finesse et créativité.
Pourquoi Saint-Omer ?
La tente berbère au cœur de la jolie cour au carré résume bien la philosophie de l’Auberg’In : accueil avec convivialité, sincérité et simplicité. Au menu, des recettes traditionnelles, des bons plats mijotés, 100% faits maison et concoctés avec les productions de l’exploitation. “80 % des légumes sont cultivés dans le potager de la ferme. Le produit phare, c’est la pomme de terre, de la Fontane, une cousine de la Bintje, parfaite pour les frites.” Ou pour les gnocchis d’Isabelle, qui ont fait saliver des centaines de milliers de fidèles de l’émission “Météo à la carte”. “Nous avions cuisiné pour le tournage un plat de côte de boeuf à l’ail noir avec des petits légumes glacés”, poursuit Antoine. “C’est ça qui m’éclate. Cuisiner nos produits fermiers. Régaler les gens. Leur expliquer qu’une bonne échine de cochon, ça cuit 7h à basse température, que notre carbonnade mijote 3 heures avec la bière (NDLR : Antoine produit sa propre bière blonde : L’Aubeerg’In), et qu’on peut se laisser surprendre avec un croustillant de pied de cochon, un Dahl de lentilles du Nord ou un welsh revisité au siphon.”
Pourquoi maintenant ?
Je me suis toujours dit que quand j’aurai une famille, je me poserai pour créer une adresse qui nous ressemble. Un restaurant où l’on se sent bien, cosy, simple, pas guindé. C’est ici. Les neuf ans passés chez Monsieur Meurin m’ont permis d’apprendre sans cesse, de côtoyer les plus grands des Bocuse d’Or des MOF, des étoilés. Top Chef était aussi une aventure pour se challenger, se remettre en question, impressionner un jury. Chaque chef a une histoire à raconter. C’était le bon moment pour commencer un nouveau chapitre.
Comment racontez-vous le marais dans l’assiette ?
D’abord en partant de la saison et des producteurs locaux, devenus des amis. Le cresson de chez Annie (La Cressonnière à Tilques), les endives et les champignons de chez Jérôme (L’Endiverie à Tilques), les carottes de Tilques, les pommes de terre et choux-fleurs d’Alexandre (La Ferme Bédague à Tilques), les micro-pousses d’Edouard (L’ilôt Tétard à Clairmarais), etc. Je m’éclate autant à cuisiner les légumes que la viande. Mon rêve ce serait de pouvoir cuisiner un jour les poissons du marais, la sandre, le brochet, même si cela prend 10 ans pour installer un pêcheur professionnel.
Quel regard portez-vous sur la gastronomie régionale ?
Je dis toujours que la tartine est assez grande pour tout le monde. La cuisine des Hauts-de-France ne cesse de monter sur la scène gastronomique française et c’est tant mieux. Aujourd’hui la première question que je pose, aux gens qui viennent chez Bacôve, c’est « d’où venez-vous ? » Et j’entends Métropole lilloise, Paris, Luxembourg, Suisse, sud de la France ! Oui, la gastronomie des Hauts-de-France rayonne.
Restaurant Bacôve
8, rue Caventou,
62500 Saint-Omer
Tél : 03 21 95 21 33
Facebook : Bacôve
Instagram : @bacove_restaurant
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