Bienvenue chez les Leclercq, à Aubers (Nord).

Dans la famille Leclercq, je demande Alain, le père et maire d’Aubers, un joli village campagnard à 20 minutes de Lille. Alain, 5e génération sur la ferme, produisait autrefois des endives. Le chicon, c’est fini mais il y a toujours, sur 75 ha alentour, des pommes de terre, des betteraves, du blé, du maïs, de l’orge et des légumes. Cultivés avec Matthieu, le fils, 30 ans, qui manie le tracteur depuis qu’il est haut comme 3 pommes. Dans la famille Leclercq, je demande Isabelle, la mère. Le cordon bleu de la famille a quitté un poste en milieu hospitalier en 2004 pour se lancer dans la ferme auberge. Antoine, leur deuxième fils, rejoint les rangs en 2019. A 27 ans, ce boute-en-train à l’énergie communicative officie avec “la mama” en cuisine et sa compagne Mildred en salle. Avec un Master Entrepreneuriat & Innovation, une expérience de 6 mois à Montréal dans une micro-brasserie, il incarne parfaitement cette nouvelle génération qui assume son envie de cultiver ses racines et de donner des ailes à une aventure familiale qui l’a vu grandir.

Du champ à l’assiette

La tente berbère au cœur de la jolie cour au carré résume bien la philosophie de l’Auberg’In : accueil avec convivialité, sincérité et simplicité. Au menu, des recettes traditionnelles, des bons plats mijotés, 100% faits maison et concoctés avec les productions de l’exploitation. “80 % des légumes sont cultivés dans le potager de la ferme. Le produit phare, c’est la pomme de terre, de la Fontane, une cousine de la Bintje, parfaite pour les frites.” Ou pour les gnocchis d’Isabelle, qui ont fait saliver des centaines de milliers de fidèles de l’émission “Météo à la carte”. “Nous avions cuisiné pour le tournage un plat de côte de boeuf à l’ail noir avec des petits légumes glacés”, poursuit Antoine. “C’est ça qui m’éclate. Cuisiner nos produits fermiers. Régaler les gens. Leur expliquer qu’une bonne échine de cochon, ça cuit 7h à basse température, que notre carbonnade mijote 3 heures avec la bière (NDLR : Antoine produit sa propre bière blonde : L’Aubeerg’In), et qu’on peut se laisser surprendre avec un croustillant de pied de cochon, un Dahl de lentilles du Nord ou un welsh revisité au siphon.”

“In” depuis toujours

Ce qu’ils ne produisent pas, ils vont le chercher dans les fermes environnantes. Dans les “copains”, il y a l’élevage Delmotte à Laventie, la Ferme du Vinage pour ses bons fromages, les fruits des Vergers des Fruits des Weppes, du pigeonneau des Flandres, des fraises de Radinghem, du poulet de Landas, du porc de Steenwerck : bref du circuit-court depuis 18 ans, ce qui fait que L’Auberg’In porte bien son nom. Elle est dans le coup depuis toujours.

Auberg’In & Co

A l’Auberg’In, on coupe les formules en 4. Les jeudis et dimanches soirs, c’est formule « bar à manger » avec planches, frites, burgers, flamiches, veloutés et desserts. Les vendredis et samedis soirs, c’est formule à la carte, avec un choix parmi 4 entrées, 4 plats, 1 assiette de fromages et 5 desserts. Le dimanche midi, un seul menu : entrée-plat-fromage-dessert. Et le dimanche après-midi, c’est formule dessert et goûter. La famille a même créé des parcours de randonnées pour se balader autour de la ferme. Et suivez-les sur les réseaux sociaux. Ici, les projets bouillonnent comme la carbonnade familiale. Les Leclercq vous mijotent de belles surprises.

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L’Auberg’In

15, rue Neuve
59249 Aubers,
https://www.laubergin.fr/

Facebook : Ferme Auberge l’Auberg’In

Texte Claire Decraene, extrait du magazine « Parlons saisons » n°21

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