Cuisine en pot’j

Betty PHALEMPIN

Boissons | Produits secs

Horaires :

Sur rendez-vous :
Uniquement système Drive

Informations :

Elle aurait pu l’appeler atelier mais c’est mal connaître Betty Phalempin. Quand on aime préparer les bons petits plats autant qu’elle, le mot cuisine s’impose naturellement. Depuis 2012, c’est en véritable passionnée qu’elle élabore et met en bocaux des typiques recettes sous le nom de Cuisine en Pot’J. A retirer en drive.

Imprononçable mais irrésistible

Printemps 2012. Comme une évidence, le premier bocal à sortir de l’autoclave est un Potjevleesch. Un « Pot’J » comme on dit chez nous. Mélange de morceaux de lapin, de poulet et de porc pris en gelée « que tout le monde connaît et apprécie », assure Betty Phalempin. Le sien tout particulièrement. Mais elle ne vous le dira jamais. Par humilité et manque de temps aussi. Dans son petit labo lové dans un repli de Lottinghen – magnifique village de l’arrière-pays boulonnais – l’ancienne restauratrice s’affaire en effet à un rythme effréné. Chaque jour, Betty cuisine et stérilise pas moins de… cinq-cents pots ! Des bocaux de pot’j « et plein d’incontournables comme la carbonnade flamande, le poulet au maroilles et le coq à la bière. » Autant vous dire que les journées sont longues à Cuisine en Pot’J. Ce qui la fait tenir ? Une passion débordante tisonnée par l’envie d’aller là où on ne l’attend pas. Et aussi la conviction « que chaque bocal est synonyme de moment de partage entre amis ou en famille. »

Entre tradition et aventure

En ce mois de novembre 2020, Betty est en période de tests en vue de concrétiser une recette à base de carottes de Tilques. Un moment qu’elle affectionne particulièrement car il lui permet de « croiser de nouvelles saveurs » et parfois même, de faire d’une pierre deux coups en anticipant un événement du calendrier. La dernière édition de la Saint-Valentin lui a par exemple servi d’alibi pour imaginer une terrine aux pétales de rose. Un bel essai qu’elle compte bien transformer chaque année dans l’optique d’en faire un classique. Cela dépendra des retours clients. Et précisément, nous avons affaire à deux écoles bien distinctes. Une traditionnelle qui sollicite les saveurs refuge – chicorée, endives, spéculoos, genièvre de Houlle –  et une autre plus aventurière qui apprécie une touche de gingembre, un mélange canard/navet/pomme de terre ou une terrine au saumon fumé. Dans tous les cas, Betty obtient mention très bien.

Vous souhaitez découvrir d’autres boutiques ?