Horaires :
Du lundi au samedi :
09h30 – 19h00
Informations :
Il est savouré dans le monde entier mais natif d’Amiens. Le macaron de la Maison Jean Trogneux est un « must » du terroir Hauts-de-France.
C’est une histoire de famille qui force le respect. A Amiens, les Trogneux sont dans les macarons depuis… 1872 ! Soit l’année qui précède l’invention du premier véhicule automobile par Amédée Bollée. Filialement parlant, cela correspond à six générations de Trogneux dont le père fondateur et le dernier représentant portent le même prénom : Jean-Baptiste. Gustativement parlant ? cent-cinquante ans de gourmandise.
Le macaron préside
Qui aurait pu prévoir que ce petit palet aux amandes de Valencia allait connaître une telle destinée ? Quand il imagine la recette de ses macarons à l’aube de la Troisième République, Jean-Baptiste Trogneux est loin de se douter que son arrière-arrière-arrière-petit-fils en commercialiserait trois millions d’unités par an un siècle et demi plus tard. Et encore moins que le père de celui-ci, Jean Alexandre (vous suivez ?) aurait inventé en 2016 une version Hauts-de-France en remplaçant le sucre par de la cassonnade. Si Amiens est connue pour avoir la plus vaste cathédrale de France, la ville chère à Jules Verne doit aussi sa renommée à la Maison Trogneux. En effet, il n’est pas une grande cité – de Rio à Tokyo – où ses petites gourmandises ne soient pas dégustées. Au point que « quand ils passent par notre ville, les touristes font une halte chez nous », comme ils le font pour un haut-lieu patrimonial. « D’où notre responsabilité d’avoir une qualité constante », insiste J.-Baptiste Trogneux. Dans la boutique du centre-ville, le macaron Trogneux est roi. Toujours sur son 31, il se présente dans différents coffrets à déballer comme un cadeau d’anniversaire.
Des pépites à glisser sous la dent
Quant au chocolat, l’autre spécialité maison, il fait figure de seigneur. Vous le trouverez sous forme de tuiles, de plaques, de bonbons et de tablettes appréciées des ados… Très fair-play, la boutique aime mettre en avant les initiatives. Prenez Quentin. Il a la passion de la barbe de capucin, du pois chiche et du cresson. Grâce à Vertuchou (Marcq-en-Baroeul), « il remet au goût du jour des légumes oubliés dans des petits bocaux vertueux. Voilà le terroir qu’on apprécie », soutient Jean-Baptiste. Un terroir composé de produits sains et de producteurs engagés. Il y a Hugo et sa bière au pain anti-gaspi (Brasserie Gasper à Amiens), Paul-Augustin et son hydromel pétillant (Beeche Bull à Lille), Sylvaine et son miel de Champagne (Miellerie de la Divette à Thiescourt, Oise), les savoureux confits du Domaine de Scipion (Rolzoy-en-Multien, Oise), le safran de la Baie de Somme (Ponthoile, Somme). Il y a même un chef qui avait réalisé… un canard en croûte de macaron ! Excellent avec un verre de ratafia « ou une chope de Tropicarde. » Une bière brune agrémentée de fèves de cacao Jean Trogneux (Brasserie Ambiani, Amiens). Décidément, on y revient à chaque fois !
