Le macaron d’Amiens

Cette gourmandise appelée macaron a la forme d’un palais. Les connaisseurs apprécieront en bouche cette note prononcée d’amande. Le macaron d’Amiens est un totem culinaire, comme le nougat de Montélimar ou le cannelé de Bordeaux. Un produit vendu aux quatre coins du globe.

Palet Royal

Pour faire des macarons d’Amiens, il faut : des blancs d’œuf, du sucre, du miel, de l’essence d’amande amère, des fruits parfois mais toujours de la poudre d’amande. Mais pas n’importe laquelle. Celle de Valencia en Espagne. De l’aveu de tout pâtissier de France et de Navarre, seule la Valencia rend incomparable de délicatesse ce maccherone à la française. Pourtant les macarons ont été importés d’Italie par Catherine de Médicis di persona¹ qui quittait Florence en 1533 pour ses épousailles prévues à Marseille avec Henri II.

Douceur d’Amiens

Contrairement à ceux de Paris, Nancy ou Saint-Jean-de-Luz, les macarons d’Amiens ne sont pas l’association de deux disques meringués fourrés à la ganache. Ils ressemblent davantage aux amaretti italiens. Dans la capitale samarienne, les célèbres macarons sont à la carte de tout confiseur qui se respecte. Parmi eux, la Maison Trogneux en fabrique depuis 1872. Cent-cinquante ans plus tard, la recette immuable a largement conquis le monde puisqu’on en savoure de Tokyo à New-York en passant par Rio de Janeiro.

(1) en personne

En 2016, Jean-Alexandre, l’arrière-arrière-petit-fils de Jean-Baptiste Trogneux, a inventé une version Hauts-de-France du fameux macaron d’Amiens. Pour cela, il a tout simplement remplacé le sucre blanc par de la cassonade et ajouté un peu de spéculoos.

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