Le merveilleux
Léger comme l’air, le Merveilleux a été porté dans notre région par des vents favorables venus de Belgique. Résultat : ces meringues vêtues de crème fouettée nous rendent tous dingues.
Merveilleux et tellement bon
N’en déplaise aux membres de l’Académie française, le « x » au bout de Merveilleux n’est pas une bizarrerie orthographique de plus. S’il est au pluriel même au singulier, c’est parce que quand on en a mangé un, on en reprend toujours un second. Ce qu’il y a de merveilleux avec le Merveilleux, c’est qu’on monte au 7e ciel en croquant dans un nuage composé de deux meringues soudées à la crème Chantilly, le tout roulé dans des copeaux de chocolat noir. Dans le nord de la France, le Merveilleux peut porter d’autres noms comme Arlequin ou Boule meringuée. La crème Chantilly est souvent remplacée par de la crème fouettée. Cette institution culinaire vient en effet de Belgique où, encore aujourd’hui, des pâtissiers-joailliers la réinventent chaque jour. A l’image de Pierre Marcolini (1) qui caramélise sa meringue
La pâtisserie qui a conquis le monde
Mais c’est un Lillois, Frédéric Vaucamps, qui l’a fait littéralement atteindre les étoiles en ouvrant des boutiques partout dans le monde. Les Merveilleux de Fred, comme on les appelle, se dégustent à Lille (depuis 1997), Paris, Genève, Londres, Berlin, Tokyo, Dubaï et même dans le quartier de West Village à New-York. Les Merveilleux ont aujourd’hui une tripotée de petits frères dont deux bien ancrés dans le terroir : l’Incroyable (à base de crème fouettée au spéculoos enrobée de chocolat blanc cette fois) et l’Impensable (à base de crème fouettée au café enrobée de meringue cristallisée). Pour les inconditionnels de gourmandises locales, sachez que Fred réalise aussi de merveilleux cramiques et d’incroyables gaufres.
(1) Champion d’Europe et du monde de pâtisserie, Pierre Marcolini considère le Merveilleux comme « le dessert parfait. »