Le lapin
Le lapin est reconnu pour ses vertus nutritionnelles et gustatives. Excellente note à grandes quenottes.
Le lapin des Hauts-de-France
Les clichés ont la vie dure. Surtout quand il s’agit de Bugs Bunny. Oui, le lapin des Hauts-de-France croque volontiers dans une carotte de Tilques. Mais il en ferait autant avec un chou de Saint-Omer. Autant mais pas tout un plat. Car le léporidé est doté d’un odorat surdéveloppé. De l’avis des 45 éleveurs régionaux et de l’AILHF(1), il préfère de loin un bol rempli de granulés de luzerne, de soja, de pulpe de betterave et d’avoine. C’est d’ailleurs grâce à ce régime sain garanti sans antibiotique qu’il passe en 10-11 semaines d’une boule de poil d’à peine 50 grammes à un beau gaillard de 2,4 kilos.
Quoi de neuf docteur ?
Tout comme la volaille, le lapin est une viande blanche zéro défaut sacrément pourvue en oligo-éléments tels que le zinc, le magnésium, le potassium ou encore le sélénium. Si un jour votre amour du poulet bat de l’aile, écoutez votre diététicien : passez au lapin. C’est de loin le meilleur plan B. Avec une majuscule comme dans vitamines B3, B5, B6 et B12, présentes en très grande quantité. Manger du lapin des Hauts-de-France est une bénédiction : ça répare les tissus, aide à la formation de globules rouges et à la production d’hormones. Bref, le lapin est une boule d’énergie conseillée aux sportifs et aux enfants qui, eux aussi, bondissent dans tous les sens.
En cuisine
Dans notre région, le lapin est l’une des quatre viandes (2) indispensables à la réalisation d’un authentique Potjevleesch. L’avantage du lapin, c’est qu’il se prépare aussi bien en papillote, en brochette, en beignet qu’en ragoût. Bref, il se cuisine à toutes les sauces, surtout celles à base de bière brune (« à la flamande ») ou de cidre.
(1) Association Interprofessionnelle des Lapins des Hauts-de-France
(2)Avec le poulet, le porc et le veau